Le « Web au carré » (ou Web²)

L’idée était de regrouper différentes avancées majeures derrière un terme unique pour pouvoir capitaliser dessus et évangéliser le marché. D’où la nouvelle notion de Web² qui étend la portée du web 2.0 au-delà de la frontière des ordinateurs et des utilisateurs pour lui trouver des domaines d’application dans le monde réel, comprenez par là le terrain.

Cet article présente le Web².

Web² = Web 2.0 + World

L’idée était de regrouper différentes avancées majeures derrière un terme unique pour pouvoir capitaliser dessus et évangéliser le marché. D’où la nouvelle notion deWeb² (Web au carré, « Web Squared » en anglais) qui étend la portée du web 2.0 au-delà de la frontière des ordinateurs et des utilisateurs pour lui trouver des domaines d’application dans le monde réel, comprenez par là le terrain.

Tim O’Reilly et John Battelle, sont à l’origine de ce concept.

C’est un Internet dans lequel les données peuvent « s’agréger toutes seules » les unes avec autres pour faire émerger de nouvelles connaissances.

Le Web au Carré (Source : Dion Hinchcliffe, 2009)

Les « Metadonnées Implicites » (« Implied Metadata »)

Aujourd’hui, certaines des données qui circulent sur Internet contiennent des informations, non directement accessibles aux utilisateurs, mais qui donnent aux machines (moteurs de recherches, robots, etc.) de précieuses indications.

Par exemple, certains appareils photos sont capables d’associer des informations bien précises aux photos qu’ils prennent, comme par exemple les coordonnées de géolocalisation de la photo ou le modèle de l’appareil utilisé.

Une fois documentées sur le Web, les moteurs seront capables de lire ces informations et ainsi de « comprendre » ces photos, c’est-à-dire localiser l’endroit de la prise de vue, le comparer avec des bases de données spécifiques et, le cas échéant, identifier l’objet pris en photo s’il s’agit d’un monument ou d’un centre touristique connu.

Il existe également des systèmes plus évolués qui « apprennent » par recoupement en suggérant des solutions aux utilisateurs et en prenant en compte leurs réponses pour des recherches ultérieures.

Le logiciel est capable de reconnaître des visages à partir de suggestions, validées ou non par l’utilisateur.

L’ « Information Shadow » (Les « informations contextuelles invisibles »)

Il s’agit d’ensemble de données décrivant un nombre croissant d’objets qui nous entourent et auxquelles l’on peut accéder à condition de disposer du lecteur adéquat. L’exemple le plus connu est le code barre lu par les lasers optiques des caisses de supermarchés.

Les flashcodes 2D, que l’on peut retrouver partout autour de nous sont également des informations contextuelles invisibles, plus évoluées que les simples codes barres.

Le Web Temps Réel

Désormais, le renouvellement des informations sur la toile se fait en Temps Réel.

Les événements sont rapportés au moment même de leur occurrence, et ce grâce notamment aux outils de microblogging tels que Twitter, ou à des sites communautaires comme Facebook (avec sa fonctionnalité de mise à jour des statuts). Cela crée un flux sans cesse alimenté d’informations très variées et sans frontières.

Munis des bons instruments de monitoring, l’agrégation thématique et l’étude de ce flux devrait permettre de se faire une idée précise des tendances et faits marquants qui agitent la sphère Internet et d’en dégager les opportunités commerciales et économiques majeures.